Triche: la FFE saisit la FIDE mais voudrait « négocier »?

La Fédération Internationale des échecs (FIDE) a écrit le 1er juillet à Feller, Hauchard et Marzolo, les 3 maîtres sanctionnés par la FFE pour triche organisée et manquement à l’éthique. Elle leur demande des explications en leur notifiant qu’ils ont 20 jours pour répondre sinon cette Commission statuera sur leur sort.

Petit casse-tête juridique: comme prévu, la FFE a saisi la FIDE, mais avant de connaître la décision du TGI de Versailles qui a suspendu la sanction fédérale au motif que la FFE a été infoutue de respecter ses propres textes, à savoir que la CADE aurait due être saisie (et non le Bureau fédéral) entre autres nombreuses « nombreuses irrégularités manifestes » relevées par la juge. En droit français, les sieurs Hauchard et Feller peuvent rejouer (Marzolo n’a pas, pour l’instant, fait appel), leur sanction est suspendue. Reste à savoir si la FIDE, ex bona fide (en conscience, sincèrement) tiendra compte de cet élément dans ce feuilleton.

Double jeu et double « je »?
Voyant les procédures perdantes s’accumuler malgré un dossier qu’elle estime solide, la FFE a tenté de négocier directement au moins deux fois: l’une avec son Dg Laurent Vérat et le bourreau de travail (lol!) Jordi Lopez, salariés de la FFE, l’autre avec le directeur de publication gratuit d’EE Babar Kouatly (interdit de rire!). Un troisième larron, membre de l’une des deux commissions, aurait même proposé récemment une réunion « sans avocat et sans parents ».

Attendu que la FFE publie un communiqué grotesque face à une décision de justice,
attendu que les langues se délient tardivement au Comité directeur sur l’ego maousse de l’ex-président JC Moingt,
attendu que ce dernier a utilisé les touches CTRL C/CTRL V pour la nomination des vice-présidents dans la nouvelle équipe,
attendu que la vice-présidente ment sur PV à un huissier de justice et à un commissaire de police avant de se rétracter.

Confirme la sanction de rigolade des prochains épisodes,
condamne tout licencié fédéral à une interdiction de rigolade concernant l’aspect juridique de ces affaires,
Condamne tout licencié fédéral au suspens
Condamne in fine tout licencié fédéral aux dépenses.