Confondre le pont de Lucena avec le pont du Garigliano…

Oui, il vous arrivera comme moi de confondre par une chaleur intense la méthode du « pont de Lucena » dans une finale de tours avec le pont du Garigliano ou de tout autre pont proche de chez vous.
Les parties d’une heure KO avec incrément de trente secondes par coup et incrément de température extérieure atteignant un maximum de 35° C vous font tourner la tête? Ce fut le cas dans cette partie jouée dans le récent tournoi fermé FIDE, dans un gymnase à deux pas du mémorial du camp de Drancy. Le wagon témoin est là et les bâtiments du camp ont été transformés en habitations à loyer modéré.

Après une partie égale pendant plus de 60 coups, les blancs ont obtenu cette finale. Les neurones sont en ébullition et toutes les finales de tour étudiées dans le livre sur les finales d’Alain Villeneuve s’entremêlent et se vaporisent: moins d’une minute pour jouer un coup, plus assez de temps. Qu’Alain dit « Le Marquis » me pardonne.

A dire vrai, je connaissais la méthode dite « du pont », mais je me suis abruti en pensant que le roi noir pouvait revenir dare-dare. Explication et réflexion trop longue, tic-tac, tic-tac. Finalement, une autre méthode a été trouvée sur l’échiquier, peu orthodoxe, mais finalement plus simple à mémoriser visuellement par ces temps où tout le monde veut aller trop vite. Voyons voir…

Pour en savoir plus, voir les tables de fin de partie en ligne de moins de 6 pièces.