La réaction d’Arnaud Hauchard

Et de deux! Le GMI Arnaud Hauchard nous a fait parvenir par courriel dans l’après-midi du samedi 29 janvier un « droit de réponse ». Pas à ce blog, mais au vaste monde des 64 cases, plus exactement à la FFE qui nen publie aucun! Résumé? Ben… on en saura plus lors de l’audience publique car Arnaud, textes de lois à l’appui, rappelle la ‘présomption d’innocence’. Et comme la prise, il rappelle en passant, quil « récuse les faits reprochés sur le site fédéral ».

Drôle de formulation car la Fédé ne cite aucuns faits, justement. Mais ne chipotons pas. En réalité, Hauchard répondait à un texte de la FFE mis en ligne dans l’après-midi. La FFE ne publie aucun droit de réponse sur son site. Quelle beauté!

Le communiqué de la FFE du 29/1 se résume à:

– On sest réuni entre amis du Comité directeur;

– on ne sait rien officiellement du dossier, mais cest pas vrai;

– on félicite les 4 autres membres de léquipe de leur soutien. Dailleurs, on leur a écrit le texte;

– la triche, cest grave, et le Bureau fédéral va mettre cette affaire devant ‘les juridictions pénales’.

Ah oui? Eh bien, bonne chance pour les délais, sans compter quil nest pas sûr quune triche présumée, non jugée en interne par la FFE préalablement relève du pénal.

Rompez, et en attendant, faites quelques pompes pour vous remémorer ce feuilleton en consultant les notes précédentes et vos réactions.

Ici Paris, à vous les studios ‘Marzolo’ maintenant!

Réponse dArnaud Hauchard à déguster à l’apéro avant ou sans olives: cliquer ligne suivante.

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« La Déclaration des droits de l’homme et des citoyens rappelle que tout homme est présumé innocent jusqu’à ce qu’il soit déclaré coupable.

La Convention européenne des Droits de l’homme, édicte quant à elle, dans son article 6, alinéa 2 que « toute personne accusée d’une infraction est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie ».

Enfin l’article 9-1 du Code civil découlant de la Loi n° 2511 du 15 juin 2000, dispose que chacun a droit au respect de la présomption d’innocence. C’est ainsi qu’est réprimé le fait de présenter publiquement une personne, avant toute condamnation, comme coupable de faits, objet d’une enquête ou d’une instruction.

Le fait d’imputer à une personne des délits blesse des valeurs sociales que la présomption d’innocence entend faire respecter. L’une de ses valeurs est le droit de tout homme à l’honneur et la considération, l’autre est l’autorité et la sérénité de la justice.

Il semble évident que la fédération n’ait pas tenu compte de ces articles en publiant mon nom sur son site officiel avant la fin de l’instruction.

J’attends la commission de discipline afin de m’exprimer davantage sur cette affaire et récuse les faits qui me sont reprochés sur le site fédéral. »

Arnaud Hauchard