La Fédération dans tous ses États généreux

La Fédération française lance ses États généraux le samedi 26 janvier toute la journée et en soirée  et 27 janvier à Clichy (Hauts‑de‑Seine). Rappel: la fédération est une fédération de clubs. Les électeurs sont des clubs et non des individus. Le joueur petit, moyen ou grand est censé donner son avis en cas d’élection lors des réunions de club. Mais ce grand exercice de démocratie indirecte est en pratique zappé: les joueurs se réfugient auprès d’une pendule et laissent les bénévoles du club s’occuper de l’intendance et de la cuisine ‘politique’. Sans ranger les pièces dans les boîtes la plupart du temps. « À samedi prochain, président! » Après, les mêmes râlent et s’improvisent spécialistes du ‘yaka’.

Avec ces États généraux, la FFE compte leur donner la parole: on cause d’abord par courriel, on discute en direct ensuite. Tout est expliqué sur cette page de la fédération par Mme Pomian, membre du Comité directeur chargée par la FFE de centraliser doléances et suggestions.

Aurons‑nous des joutes oratoires et des invectives à la Touzé-Lambert-Loubatière? Non camarade, le monde a changé. Nous sommes au XXIe siècle, un monde avec des GMI de 14 ans, du politiquement correct, du consensuel ‘pour le bien des échecs’ et de l’entrepreneurial: la FFE développe sa communication et a désormais des sponsors. Résumé en seize lettres: La fédération meut. Bravo et… « Pas mieux.»

Mais quid des quelque 1 000 clubs, les petits comme les grands? Que pensent‑ils? De quoi ont‑ils besoin? Et les joueurs? Que suggèrent‑ils? Il y a beaucoup à apprendre sur le fichier déjà mis en ligne par Mme Pomian et qui rend compte d’un certain nombre de doléances multidirectionnelles…

À noter que les spectateurs et intervenants pourront, le même week-end, se rendre au championnat de France de blitz, le dimanche 27 janvier à la Halle Carpentier, à Paris. Il y a même un promène‑couillon sympa pour s’y rendre: le tramway!