Notre président aime le pâté de campagne

Dans une lettre ou plutôt un pâté de 600 mots (environ deux pages), le président de la fédération Bachar Kouatly s’offusque d’attaques et d’affirmations fausses (selon lui) de la liste qui lui fera bientôt face, celle d’Éloi Relange. Les élections fédérales doivent se tenir avant la fin de l’année et une AG a lieu le 26 septembre.

On y lit : « Je ne pensais pas qu’en politique on pouvait dire tout et n’importe quoi, et que tous les coups étaient permis, y compris les coups de « bluff !» Attention scoop ! Un président en exercice d’une fédération sportive, en âge de voter depuis plus de quarante ans et grand maître d’échecs découvre que le monde des Bisounours était un leurre. Pardon, j’ai tellement ri… Et franchement, pour un flirt écrit avec Éloi, Bachar, tu ferais n’importe quoi à la Michel Delpech ? Pas de souci pour les licenciés, « c’est en faisant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui » (Rémi Gaillard).

Ce texte d’attaque-défense, sorte de pied-de-nez (ditorial) n’a rien à faire sur le site de la FFE. Un président en exercice s’occupe de tous les licenciés. Publier un tel texte sur un site officiel ne respecte pas vraiment la Charte d’Éthique de la fédération. Il devrait figurer sur un site de campagne d’un candidat.
Et si le président se sent attaqué, il y a deux variantes : assignation ou poursuite en diffamation. Car maintenant, évidemment, la liste ‘Ouverture’ d’Éloi Relange ou lui-même ont, selon la loi, un droit de réponse publiable sur mon site, votre site, celui de tous les licenciés. Et ce ne sera plus un pâté de campagne, mais de la bouillie.

Bon, Bachar, j’enlève ma cape de Zorro-la-morale. J’ai bien rigolé quand j’ai vu écrit publiquement où auraient valsé des dizaines de milliers d’euros d’une équipe précédente et les « conflits d’intérêt » d’icelle. Un spectacle de guignols gratuit s’annonce pour la prochaine assemblée élective. Tu me réserves une place avec prise électrique pour le live-tweet d’@Eches64 stp ?
Scoop pour tous : une île qui tient à reste ‘âne aux Nîmes’ va poser sa candidature pour l’AG élective. Chaque représentant du club votant sera invité deux jours tous frais payés. Précision : ce n’est pas l’île d’Yeu pour des raisons politiques ni l’île de la Réunion, refusée car pour le coup, elle portait mal son nom.