Qualifications jeunes à Paris

Arrivé de bon matin, le premier arbitre, Gwénolé G. s’affaire. Il est 8h10 au gymnase Louis Lumière à l’Est de Paris, près de la Porte de Montreuil. L’une des deux grandes salles est vide, elle se remplira. Les arbitres Sonia B., Loriane B., Xavier R., Julien C., Robert I. et le superviseur avec son viseur Nadir B. viendront ensuite. Les 3 jeunes du bar installent tout et Monsieur sandwich commence à tartiner, il est aussi spécialiste des crêpes. Impressions sur cette compétition qui qualifiera les meilleures et les meilleurs de la région la plus peuplée de France aux prochains championnats de France jeunes de Gonfreville l’Orcher.

En attendant le début de la ronde, les salles d’analyse loin des deux salles de gymnase se remplissent aussi. Tiens avant la ronde, je vous salue Marie, pleine de grâce. La championne française Marie Sebag se fait discrète avec maman mais analyse déjà pour des élèves.

Bonjour à mon jeune homonyme, le benjamin Hector Bouton, du club de St-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne). Sa famille est active au sein de ce club où Xavier Parmentier a planté des graines. Transmis à la famille Bouton deux exemplaires de 16 Champions à Paris, le livre sur le tournoi Immopar 1991 que j’ai commis il y a 25 ans. Désolé, pas de montre RTL cette fois. Un bonjour de circonstance à Babar Kouatly qui cherchait quelques rares pognes à serrer.

Tous les jeunes se connaissent. Ca drague pas mal en fait. Avant la partie, les plus impatients ou impatientes entament déjà des blitz. On parle pas mal de langues : le tamoul, le russe, l’espagnol d’après ce que j’ai entendu. Beaucoup de parents sympas et attentionnés, peu de parents hystériques avec jumelles pour suivre les parties. Nous ne sommes pas encore aux championnats de France… d’un autre côté, l’enjeu de la qualification est encore un peu loin, on joue la 3e et 4e ronde sur les 9.

Les parties paraissent lentes. D’ordinaire, beaucoup de jeunes les bazardent en moins d’une heure. Pour celles et ceux qui prennent leur temps, ça énerve et les adversaires soufflent d’impatience.

Meilleur exemple ? Ces jeunes qui « jouent avec leur stylo » : ils attendent comme des élèves bien sages le coup de l’adversaire, prêts à noter. Et le coup ne vient pas. Ils s’impatientent… et gaffent.

J’ai été un élève bien élevé… sur les gradins. J’ai ainsi pu suivre les parties de 3 pupillettes de mon club, du fils d’un copain et du jeune Hector Bouton. Et puis à la toute fin de la 4e ronde, j’ai craqué. J’ai causé avec le maître FIDE Fabrice Moracchin. Nous étions dans l’aire de jeu. Revenus sur le plancher des vaches, on s’est fait éloigner arbitralement. Raus. Et fin de cette journée riche en émotions. 

Résultats sur le site de la ligue et avec les grilles américaines dynamiques, c’est top !

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