Jicé Moingt réélu

Jean-Claude Moingt, le président sortant de la FFE n’est pas sorti. Il ne pouvait pas, aucune liste ne s’étant présentée, le comité directeur a réélu Jean-Claude pour quatre ans. La FFE annonce que la liste Moingt (24 membres) a recueilli 94% des suffrages exprimés. Aucune information n’est donnée sur le taux de participation des clubs à cette élection.

Mettons ce nouveau mandat sous le signe des médias. Et plus spécialement sur les programmes télé du dimanche soir 29 mars, jour de l’élection.

– Butch Cassidy et le Kid (où l’on voit Robert Redford débuter une partie d’échecs, un gambit de la dame avec les blancs et en blitz) n’ont pas fait main basse sur les finances de la FFE.

– L’heure, pour notre vénérable institution, et malgré la concurrence de l’Internet, n’était pas encore à La Scoumoune (Direct 8, film de feu José Giovanni, amateur du jeu).

– Le taux de réélection fait plutôt penser à L’amour extra-large (W9).

– Dans cette bonne humeur, il n’a pas été question de Terreur point com (NRJ) ni de Vérité nue (TMC), il ne faut pas exagérer !

– Pas question non plus de multiplier les pains des licences comme on le ferait dans Casino avec les jetons (TMC).

– Un week-end pour une élection, ce n’était pas tout à fait La Maison du bonheur. C’est impossible car tous Les Experts (TF1) de la FFE n’étaient pas au rendez-vous.

– Sans opposition ni de match type Touzé-Loubatière de la grande époque, pas d’Opération tonnerre (France 2).

– Après tout, la communication version 2009 à la FFE, c’est presque Personnel et Confidentiel (Gulli).

– Les grincheux ne pourront pas dire comme sur Canal+: Putain 20 ans! Quatre suffiront.

Finalement, seul le slogan de cette campagne a eu un effet médiatique dévastateur: « Une équipe pour poursuivre le changement ». Bizarre ce bégaiement autour du pourpour.

Cet appel au peuple des 64 cases ressemble fort à celui de Georges Pompidou en 1969: “Du changement dans la continuité”. A propos de ces slogans, il me revient en mémoire que notre président fédéral appartient au Parti socialiste. Version 2009. Un nouveau slogan, quarante ans après un certain Georges P.