Coupe de France et un peu de ‘off’
Coupe de France : bonjour-s’il vous plaît-merci
La finale de la Coupe de France s’est jouée dimanche 24 juin et a été remportée par le C.E. Strasbourg. Quinzième titre avec les inoxydables frères Roos. Diffusée sur le Net en « streaming » avec caméras et son, c’était sympa et cela évitait tout déplacement. On pouvait parallèlement suivre les coups (diffusés par la FFE) sur l’autre moitié de l’écran. Passons sur la tenue vestimentaire de certaines et certains, une fois de plus (Glenn [Flear], merci pour ta cravate!)…
Commenter, c’est bien, mais expliquer lentement et dire bonjour, c’est mieux : en effet, les présentateurs… ne se présentaient pas. Règle de base (qu’on répète à satiété aux enfants) à retenir au cours d’un prochain stage de commentateurs : « Bonjour, s’il vous plaît, merci. » Corollairement, mais tous les titrés ou commentateurs font ça sur l’Internet : ils croient que le public a plus de 2200 Elo et ils nous bombardent de variantes à l’aveugle sur 5 coups. Sans Fritz bien sûr. Il y a donc des réfutations dont certaines furent gentiment envoyées par Fressinet par SMS à l’un des présentateurs. Ah ! j’ai failli oublier. Les acolytes étaient bonjour-s’il vous plaît-merci Pavel Tregoubov et bonjour-s’il vous plaît-merci Jean-Baptiste Mullon. Tregoubov était excellent, j’ai mis des heures à le reconnaître tant son accent et son intonation sont les mêmes que le Sokolov des années 1980!
Enfin, paraît que c’était retransmis sur ‘Second Life’ via Bnpparisbas, le partenaire fédéral, mais j’ai rien compris, il n’y avait pas de mode d’emploi.
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Les indiscrets
* La FFE a présenté aux chaînes de télévision une cassette en vue d’une future émission sur le jeu.
* Un journaliste d’une chaîne de télévision m’a bombardé de questions : il va faire un « sujet » sur Kirsan Ilioumjinov. À suivre sur vos écrans en septembre. Les blogueurs d’Echecs64 seront informés du jour et de l’heure de la programmation.
* À Europe Échecs, c’est ‘total respect’. Depuis que Péniblet alias Jean‑Michel Péchiné a été affublé ici même de ce surnom qui lui va si bien, tous les collaborateurs d’EE l’appellent entre eux ainsi. Pire : le fils Kouatly (nouveau surnom: maquette destroyer) et le webmestre Gérard Demuydt font de même et en rigolent tous les jours. Les gens sont méchants…
Les pipoles de la semaine
* Encore vus à deux pas de mon domicile : Bataille avec Fontaine, ce dernier pas rasé, collier de barbe débutant, maugréant avec son accent titi parisien contre les embouteillages. La scène se termine par un rapide Perdu de vue: les deux compères filent dans la Berline française noire aux vitres fumées. Sans chauffeur, mais comme disent les Québécois, accompagnés « d’une blonde ».
* Sortant du Bon Marché avec un tee-shirt rock’n roll, et chargé de sacs remplis de cette boutique chic parisienne, un type me bouscule. Si je m’étais appelé Jeep (Jean‑Pierre Mercier), il aurait déjà pris deux baffes, mais je suis dans un bon jour… Kicé s’lui là ? Plus fâché que jamais avec son peigne, c’est le chanteur Benjamin Biolay avec sa gamine. L’ai à peine reconnu avec son tee-shirt de plage. Il est parti sans dire « s’kusez-moi ».
* Dans la norme?
Métro, ligne aérienne Nation-CDG par Denfert : un jeune a le regard perdu, du i‑pod plein les oreilles. Je m’installe par hasard près de lui. Et le reconnaît a tempo. Moi : « Tu es dans la norme avec ton i‑pod. » Lui, manifestement dans les vaps de sa zik : « Non, je n’en ai pas encore faite. » Euh… ces joueurs d’échecs ne pensent qu’aux normes de MI. Il dit qu’il est « professionnel ». Le sens des mots a changé. Il veut dire qu’il gagne sa vie en donnant des cours dans des clubs et qu’il s’en sort. Sa passion reste intacte car avec son Elo de 2100 et des brouettes, il partait faire des heures supplémentaires dans un tournoi, en plein week-end. « Travailler plus pour gagner plus? »
* À l’occasion du trente-cinquième anniversaire de sa mort, un DVD de Boby Lapointe vient de sortir. En consultant sa biographie sur Wikipedia, j’apprends qu’il a inventé la numérotation Bibi. C’est si sérieux que je n’ai pas réussi à transformer 2007 en numérotation Bibi. Un camarade de lycée m’avait fait découvrir Lapointe il y a trente ans. Et je ne m’en lasse pas.
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