Fou-rire thérapie, Ah que Jonnhy, Mitchum

Fou-rire thérapie

Les « Internationaux de France blitz »  ont eu lieu le 28 janvier 2007 à Paris au stade Charléty. Il a été gagné par le Luxembourgeois Alberto David. Alberto vit à Paris depuis, voyons… quatre lustres environ. Il joue pour le club de Clichy qui évolue dans le «Top 16». La photo du vainqueur au côté de la présidente de la ligue d’Île-de-France n’est pas seulement floue sur le site de la ligue. On les croirait tous deux sortis d’un exercice de fou-rire thérapie. Raté bien sûr. Dommage, quand leurs zygomatiques fonctionnent, il y a une jolie photo à prendre.

 

Internationaux de blitz : les parties, les photos pliiiz

David, A. (LUX), méthode télégraphique échiquéenne pour désigner un  GMI luxembourgeois brillant et non deux laborieux homonymes, a gagné les Internationaux de blitz. Sur le site de la plus grande ligue de France, on peut voir ni les parties ni les photos: le serveur plante. Apparemment, il y a encore du chemin pour la ‘communicazione’.
« Allô, oui? La ligue? Ah! bonjour madame  Bonvalot. C’est à propos de la communication échiquéenne. Ah, la quoi? Bon, excusez-moi, j’ai dû me tromper de numéro.»

 

Allô, président ?
Pourquoi un champion de France de blitz obtient-il son titre dans un open international alors que le National du championnat de France en août est réservé aux joueurs de nationalité française, pas les autres tournois, mais passons. Sais pô. Le vainqueur du tournoi est en général peu glorifié, c’est le titre de «champion de France» qui semble compter. Et le champion de France est le premier de nationalité française au classement.
Le championnat de Paris fonctionne sur le même mode. Fressinet est champion de Paris 2006 et 7e au classement général. Va expliquer ça au journal de 20h, coco! Tiens, à propos, où se trouve la liste complète des champions de Paris?
C’était notre rubrique, ‘pourquoi faire illisible quand on peut faire compliqué’.

Trophées FFE : Ah que Johnny, David Niven et Mitchum

La photo de la remise des prix des « Trophées de la FFE » (info du 30 janvier 2007) fait un peu peur, non? Le président d’abord: il penche sa tête comme David Niven dans le film irrésistible de Gérard Oury, Le Cerveau. Que trahit cette attitude? Une prochaine alliance avec une revue mondiale d’expression non française? Le déménagement de la FFE sur une plate-forme en mer du Nord? Ou plus vraisemblablement la satisfaction du devoir accompli?medium_AG270107.jpg
Dans la même veine cinématographique, l’homme politique, envoyé spécial par le cabinet du ministre de l’Éducation penche la sienne aussi. Il a l’air inquiétant de Robert Mitchum dans The Night of the Hunter quand  il cherche les enfants et s’exclame : « Tchiiiiil’dren ».

Scoop: j’ai oingt dire que la FFE a arrêté in extremis un technicien malin qui, s’offusquant de l’absence de la nominée Marie Sebag, apparemment toujours fâchée avec Jicé, voulait passer en jingle d’accueil la célèbre chanson d’un certain Johnny H., avec des paroles légèrement modifiées:
« Oh Marie si tu savais, Tout le mal que l’on TE fait… »  
Oops, excusez-moi, je me suis assoupi pendant cette cérémonie. D’ailleurs je n’y étais pas. Retour à la réalité et à la photo de famille à envoyer aux z’institutionnels. Ah, ils sont beaux ces trophées! Mais Marie Sebag, toujours pas là, chef. L’habilleuse, en tout cas, est à nominer: les trois nominés présents, Guichard, Romain, Fressinet étaient en jeans. La classe.