Affaire Bacrot : le CNOSF mate la FFE !

Après sa non sélection en Équipe de France révélée le 5 août 2025 sur le site Europe Échecs, Étienne Bacrot avait porté l’affaire devant le Comité national olympique et sportif français. L’audience a eu lieu de 5 septembre 2025, Étienne Bacrot étant représenté par son avocat Joël Gautier, dirigeant du club ‘Barreau de Paris’.

Le président fédéral Éloi Relange n’était pas présent, estimant sans doute que son sempiternel sourire avec les mains écartées mode otarie indisposerait le CNOSF représenté par son président ! La position était perdante de toute façon, alors, il a « délégué » un subalterne comme d’hab.

Comme expliqué sur ze blog du 12 septembre 2025, le CNOSF a rendu sa recommandation. Hier, le 3 octobre 2025. Un massacre pour la bande de « coiffeurs » de la FFE qui gère les sélections de manière opaque sur le mode « restons entre potes ».

Conséquences :
1) Impossible de réintégrer Étienne pour le championnat qui débute le 5 octobre (site officiel). Délai trop court.

2) La FFE doit pondre un règlement clair de sélection…

3) Le numéro 3 français est en droit de demander une compensation à l’amiable pour cette non sélection. Si la FFE fait la sourde oreille, le tribunal administratif donnera raison à Étienne. La FFE perdra, le comité directeur se ridiculisera en plus de gaspiller l’argent des licenciés (article 700 + avocat). Le tribunal administratif suit en effet les recommandations qui valent parole d’évangile du CNOSF.
Et au final bonjour le Gens Una Sumus entre le numéro 3 français et la FFE.

4) Ah oui, j’oubliais. La FFE ne l’a pas joué très « sport » pour une fédération sportive sur ce coup. Elle subit de facto une énorme pression ‘tutélaire’.
Dialogue téléphonique (presque) imaginaire : « Allô, le ministère, c’est Éloi Relange. Euh… pour Bacrot, c’est pas moi, hein, attends, je te passe le responsable… je n’ai que des mythos façon Serge autour de moi. »

Cerise sur le gâteau, il est possible que les membres du CD soient condamnés à contacter Dieudonné pour faire 25 quenelles à chaque réunion en hommage à l’humoriste qui adore le jeu d’échecs et avait joué en simultanée à Montréal contre Kortchnoï.

Conclusion : la FF-ons, ça ose tout. Mais cette fois, ce n’est pas passé !