Les cagoulés de Bacrot, la démocratie et Kasparov

Bacrot va ouvrir une boutique de cagoules ?
Et encore un de chute. Bacrot a encore gagné Fressinet dans un départage de parties rapides. C’était dimanche à Balagne (Corse).

Bacrot va sûrement ouvrir une boutique de « cagoules » pour tous ses « clients ». Quant à Fressinet, il n’est plus le chouchou fédéral, ce rôle vient d’être repris par Romain Édouard. Fressinet se rabattra peut-être sur le titre de « chouchou Aiacciu » ?

Balagne : 14 joueurs sur 80 avaient au-dessus de 2000 Elo dont 2 MI, 4 GMI. Les 16 premiers s’affrontaient par élimination et la finale Bacrot-Fressinet s’est donc décidée sur une seule partie après deux victoires chacun. Le premier prix nest pas connu.

Grille américaine ici
Photos, une vidéo et parties du départage sur le site de la ligue de Corse


Kasparov et la démocratie : ‘You Never Can Tell ?’
Kasparov a eu 50 ans le 13 avril dont plus de vingt ans de domination sur la scène internationale. Pas mal pour un retraité qui s’essaie à la politique. Après avoir fêté son anniversaire avec son aide de camp Mig, Kasparov a envoyé ses « meilleurs vœux à la nouvelle direction de la FFE » (texte original en anglais) comme traduit sur le site FFE (15 avril).

Lui aussi avait trop écouté Léo-battable. Il reconnaît qu’une élection démocratique a un résultat « imprévisible » et écrit : « Encore plus que le nom du vainqueur, cette clarté démocratique est le résultat le plus important. »

Traduction : “Léo je t’aime, Diego on va faire connaissance et naturellement, j’honore mon engagement pour le forum sur l’éducation à l’Unesco le 3-4 juin comme prévu.”

Ah ! j’en veux « encorse » de cette langue de bois !

Finalement, Kasparov aurait pu danser à la place de Travolta ‘You Never Can Tell’, le tube de Chuck Berry repris dans Pulp Fiction.

Décès de Robert Byrne (1928-2013)
Le champion américain est décédé le 12 avril des suites de la maladie de Parkinson comme communiqué par la fédé américaine. Il avait 84 ans. Ancien candidat au titre mondial en 1974, il avait affronté Spassky qui n’en avait fait qu’une bouchée.

Professeur de philosophie, il était passé professionnel à la fin des 1960 et était devenu une figure majeure des échecs américains dans le sillage de Fischer. Son frère Donald avait été la victime d’une partie d’anthologie contre le jeune Bobby.

Byrne a tenu la rubrique du New York Times de 1972 à 2006 dans un style classique mais instructif pour les joueurs de tous niveaux.

Fiche Wikipedia de Robert Byrne (anglais)

Sa victoire impressionnante aux Olympiades d’Helsinki 1952 contre Bronstein

Les derniers gazouillis sur le compte twitter d’Echecs64