Confessions de Carlsen dans un boui-boui libanais

Avant le super tournoi de Londres, Carlsen a montré une partie de sa face de semi-geek. Ce joueur matraque l’élite mondiale, se sort de situations délicates, finit par gagner des parties où il est moins bien. Son secret ? Selon lui, l’intuition et une grande liberté que lui a laissée son premier entraîneur.

Et malgré sa façon pragmatique de jouer qui défie toutes les écoles (sans compter l’énorme travail de préparation), Carlsen ne se prend pas au sérieux. Pire, il s’amuse. C’est ce que révèle un entretien passionnant accordé au Financial Times dans un boui-boui libanais de Londres, à deux jours de la première ronde.

Carlsen était peut-être plus à l’aise pour parler car l’entretien s’est déroulé dans sa langue maternelle avec un journaliste compatriote connaissant bien les échecs.

Son attitude est celle d’un jeune homme de 22 ans : « Les gens me demandent quel est mon objectif. Je n’ai pas d’objectif. Cela m’amuse de jouer, cela m’amuse de gagner. Je continuerai ainsi tant que ça m’amuse que ce soit cinq, dix ou vingt ans. »

(Entretien dégoté grâce à un lien du joueur Manouk Borzakian sur Facebook).

 

  • “People ask what my goal is. I don’t have a goal. It’s fun to play, it’s fun to win. I’ll go on as long as it continues to be fun, whether that’s five, 10 or 20 years.”Carlsen_FB.JPG