Noyeux Joël et bonnes années!
Le Père Joël est arrivé en retard…
… aussi vous en aurez deux pour le prix d’un. Histoire de surfer sur de bons souvenirs, célébrons deux Joël: Benjamin qui, contrairement à son nom, est l’aîné des deux. Le GMI américain aura marqué la fin des années 1990 par sa collaboration en matière grise avec Deeper Blue avec pour objectif (réussi) de battre de Kasparov en match.
Le second est notre Joël (Lautier) national, semi-retraité de la compétition expatrié pour raison professionnelle extra-échiquéenne dans la mère patrie des échecs: la Russie. Son palmarès mériterait un numéro spécial, mais avant qu’un livre potable ne sorte sur ses exploits, voici quelques bons (et trop courts) souvenirs: cliquez sur les liens et abracadabra, une fenêtre s’ouvre et vous rejouez la partie.
Lautier se fait placer une super arnaque de pat par Apicella
Joël B. perd contre Joël L. à Paris, à l’open du cht de Paris, en 1989.
Joël L. gagne avec les noirs (Linares 1994) contre Kasparov avec sacrifice de pièce !
Kasparov a même exagéré et a tardé à abandonner!
Joël L. gagne avec les noirs (Amsterdam 1995), mais cette fois, c’est Garri qui sacrifie.
Pas glop, Kasparov se prend encore sa bulle !
Alekhine parle, Capablanca sexy?
Dans notre société surmédiatisée, j’aime quand un acteur se contente de jouer ou un sportif se contente d’enchaîner les exploits, sans passer par la case micro du style « ambiance formidable sur le plateau » ou « esprit de groupe qui nous a fait gagner ». Mais révisons nos batteries. Quand on entend la voix d’Alekhine, le mythe du génie prend la forme d’un être de chair et de sang.
Alekhine n’est plus ce surhomme parlant x langues, mais un Russe blanc avec une voix fluette, «à la Karpov», qui devise, pendant quelques minutes, en anglais sur les ondes de la BBC en 1938.
Son accent russe roule les « r ». Autres archives radiophoniques alekhinesques bienvenues.
Comme il était de coutume dans ces années-là à la radio, Alekhine lit son texte et cela s’entend. Ses réponses ne sont pas spontanées mais préparées à l’avance en fonction des questions préalablement données: exactement comme à l’Assemblée nationale française de nos jours, lors des questions au gouvernement du mercredi pour le cirque de la tévé! Écoutez Alekhine, c’est un régal !
Qui a dit que Capablanca n’était pas un séducteur? Les images sont en noir et blanc, mais ses yeux de braise ont dû faire chavirer nombre de dames et ont dû impressionner tant d’adversaires. À part ça, j’ai craqué sur son feutre. Un film court mais muet du génie cubain.
Actualités russes
– Suivez les commentaires en direct sur chesspro.ru du secondant de Morozevitch, Vladimir Barsky. Un régal! Pour ceux qui n’entendent pas le russe parfaitement, il y a une astuce: faites un copier/coller des commentaires et reportez-les sur un site de traduction automatique et avec le jargon échiquéen, on s’en sort! Bon OK, il faut être en vacances ou faire cela de temps en temps de son bureau. Bonne chance.
– Kortchnoï prépare un livre sur la Sicilienne Rauzer. Il a même fait le déplacement à Moscou pour relire les épreuves et terminer les détails techniques. Voir sa longue et passionnante interview par le même Barsky où Kortchnoï, dans son style inimitable, déclare que Kramnik est le champion du monde « de la paix » (photo: chesspro.ru)
« Adieu je te laisse dans ta fange »
Anonyme : vous avez fait l’école du rire?
Votre commentaire tragédique grandiloquant est merveilleux!
Je suis mort de rire!
Merci encore Anonyme.
Oups! : Savez-vous que les prénoms prennent une MAJUSCULE!!!!!!!
Un ami m’a dit que tu m’aimais, un ami m’a dit que…
Un ami qui…
Celui qui croit que…
Un ami m’a dit que tu m’aimes…
Un grand merci pour votre blog, où l’on trouve un peu…de tout; partial, attachant, agaçant parfois mais toujours captivant, vous savez retenir l’intérêt!
un ami m’a parlé de tes merdes sur europe echecs, je viens de les lire et franchement tu es tombé bien bas mon cher christophe. on se rencontrait régulièrement il y a quelques années, j’avais du respect pour ton travail, mais maintenant c’est toi que je ne respecterai plus. Adieu, je te laisse dans ta fange.