France-Suisse 0-0, merci Bronstein

J’ai tellement été choqué par le match poussif de l’équipe de France mercredi que j’ai décroché au bout de 20 min. Plongée directe dans le blog pour passer des coups de torchon et aller à la pêche aux nouvelles photos. Regardez donc la rubrique “insolite”.

France-Suisse. N’épilogons pas sur le match, y’a des pros et des journaux pour ça. Mais les joueurs suisses… d’échecs? Je m’souviens de la photo de Werner Hug dans un numéro de “Mat”, une revue lancée par R. Bertolo, le fondateur d’Europe Echecs à destination des jeunes. La revue n’a pas marché, mais la photo m’est restée en tête. Plus tard, j’ai connu Claude Landenbergue, Richard Gerber. Avec Lucas Brunner, on s’est rencontré dans un tournoi de jeunes au Danemark alors que j’accompagnais “èm-a” (M.A. pour Manuel Apicella), lequel Brunner s’est marié à une charmante Kalmouke depuis.

Les échecs suisses ont accueilli depuis fort longtemps Viktor le terrible-Kortchnoï et de jeunes MI sont maintenant des affamés de compét. Avant d’y revenir plus profondément une prochaine fois, passons par la Suisse et son tournoi mythique, Zurich 1953. L’ambiance était bon enfant pour ce tournoi interzonal. Il marquera des dizaines de joueurs. Pourquoi? A cause du livre du tournoi écrit par David Bronstein. David a aujourd’hui 82 ans et ce livre est un régal; on a du mal, aujourd’hui, à imaginer des tournois fermés de plus de 20 rondes…

J’ai appris récemment qu’un ancien chroniqueur radio des échecs, M. Jeanton-Lamarche, avait pris des dizaines de photos de ce tournoi. Où sont-elles? A l’ouest en tout cas, et en dehors des quelques livres sur le tournoi, pas vu beaucoup. Tournoi mythique, mais presque sans image. Inimaginable de nos jours. En attendant, plongez dans votre bibliothèque ou achetez le livre du tournoi, c’est un régal.