Yosha Iglesias née Joaquim championne de France
Yosha Iglesias a réalisé sa transformation pour devenir une femme. Né le 22 décembre 1987, Joaquim intervenait souvent sur le forum d’Europe Echecs sous le pseudonyme « petite église » en référence à son nom de famille.
La FFE pratique la discrimination positive : au niveau national et individuel, il y a le championnat de France féminin interdit aux hommes et le championnat dit « mixte » auquel une femme peut participer comme l’a fait cette année (et enceinte !) la meilleure joueuse de France Marie Sebag.
Marie s’est fait éliminer dans les matches en 2 parties. Yosha a continué son chemin jusqu’en finale où elle a éliminé la championne française (et réfugiée) d’origine iranienne Mitra Hejazipour.
Problème pratique : Yosha ne pourra jouer pour la France aux Olympiades (match des nations par équipe de 4) de Bakou en 2026. La FIDE interdit les transgenres dans les matches féminins. Le paradoxe de cette interdiction ? Yosha a quand même reçu le titre de maître international féminin.
Le bonus : le championnat de France par équipes, Top 12 et Nationale 1 IMPOSENT la présence d’une femme française. Soi disant pour « développer les échecs féminins ». En pratique, il y a un petit business pour faire jouer les meilleures selon le budget du club. Et quand une jeune a été formée, souvent, elle se fait acheter par un autre club. Comme au foot mais beaucoup moins cher !
La différence de force entre les hommes et les femmes aux échecs est un débat qui ne date pas d’hier. Il y un problème de masse à partir de l’adolescence y compris dans des pays comme la Russie. Les femmes quittent le jeu.
Et dans le Top 100, trois femmes sont rentrées dans le top 100 mondial (Tchibourdaniidzé, Judit Polgar et You Hifan).
La FFE a qualifié sans ciller Yosha Iglesias car officiellement une femme. La réaction sur le plan technique d’Igleasias sur le X de la FFE. Si tu n’as pas vu la partie, tu comprends rien. Sa victoire ressemble à un ALL IN de son adversaire…
Et ce n’est pas du haut niveau….
Autre paradoxe : avec le temps, le championnat de France peut ne comporter que des transexuels. Iglesias et une autre d’ailleurs raflent systématiquement le prix « féminin » dans un célèbre tournoi de parties rapides à la rentrée à Paris.
La force sur l’échiquier n’a pas de sexe. Le prix féminin en a un et d’ailleurs pourquoi donner un prix féminin ? C’est sexiste, non ? Un prix par catégorie Elo suffirait sans exclure les femmes.
Voir la réaction de Marguerite STERN du 23 août 2025 sur son X
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